Image : Google maps
       Quel que soit le fournisseur (négoce ou scierie), si l'on doit acheter le bois d'un projet donné, il est 
judicieux d'avoir préparé une feuille de débit. 
Cette dernière peut être faite aujourd'hui avec un logiciel de type tableur
*. Les dimensions de chaque pièce 
étant saisies, on obtiendra rapidement la somme des surfaces par épaisseur de bois nécessaires. Ce qui 
permettra de cerner plus facilement sur place, la quantité de plateaux et/ou avivés à emporter.
On pourra également demander à la feuille de débit de fournir les volumes. 
Je compte 15% de déchet en surface pour les avivés et 30% de déchet en surface pour les plateaux. Ce qui 
avoisine les 50% de déchet en volume pour ces derniers. 

      Pour les avivés, tout étant utilisable, il suffira de mesurer la surface des planches proposées. Les avivés sont
généralement facturés au m2.
      Quant aux plateaux, l'opération peut-être plus délicate. Normalement, les parties non utilisables (aubier et 
défauts divers) ne sont pas  facturées. Le vendeur ne mesure que la longueur et la largeur moyenne des parties 
saines du bois. De ce fait, le coût restera quelque peu approché. Les plateaux sont facturés au m3.

* Télécharger ma feuille de débit. 
     "Fournisseur officiel" de chêne 
pour les boiseux du coin, Mr Pascal 
Pesson,
 patron de la scierie, est avant 
tout menuisier.
    Il travaille essentiellement le chêne 
de sa scierie. Son activité peut aller de
la fabrication d'une table jusqu'à la 
structure d'une petite construction de 
type préau en passant par les escaliers,
portes de garage ou de grange, 
rambarde, etc.
 

Lieu dit "les trois Fontaines" 
  Fussy 
3 km au Nord de Bourges - Cher
De petites grumes sciées en plateaux attendent le 
retour des propriétaires.
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    Selon les régions, même pour le professionnel, 
l'approvisionnement en bois peut être un réel 
problème. Notamment si l'on veut une essence bien 
précise.
    Ainsi, je me souviens d'un menuisier de Montbrun
les Bains 
(Drôme provençale) me disant avoir fait venir
du chêne du Berry et que cela lui avait coûté fort 
cher.

   
 Finalement, le boiseux amateur n'a guère le choix
que de s'adapter aux conditions locales du marché.  
Mais qu'avec le temps il peut découvrir et se 
constituer ses propres filières d'approvisionnement 
qui au final lui procureront une matière première à 
un coût moyen souvent bien inférieur au prix du 
négoce. 
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    Enfin, une dernière piste, les négociants en bois. 
C'est là que je m'adresse pour les avivés tel que le pin ou le sapin et certains bois exotiques comme le framiré.
    Localement, des négociants peuvent ne pas détailler les essences exotiques  en plateaux ainsi que le hêtre en
imposant la bille complète…  Ce qui limite malheureusement le choix. 
    Il existe aussi des négociants qui, via un site web et/ou catalogue, font de la vente par correspondance. Je 
n'ai pas d'expérience de ce type d'achat.
    Dernièrement, un peu plus loin, j'ai trouvé une 
autre petite scierie. Là avec un peu de chance, on peut 
trouver des essences locales mais en petites quantités.
    Ces scieries sont souvent tenues par un seul 
homme. Votre visite devra donc être précédée d'un 
rendez-vous pour les achats…
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On peut aussi faire son propre débit...
    A plusieurs reprises, avec mon voisin armé de sa 
tronçonneuse,  nous en avons fait l'expérience.
Ce qui nous a permis de débiter en planches et sur 
place  de beaux arbres (noyer, frêne, merisier) 
également donnés par la famille ou les amis. Nous 
utilisons la "prennobette" mais il existe divers 
montages commercialisés.
Cette méthode, bien que peu rapide, permet 
ponctuellement de "sauver" ça et là, des arbres que 
nous n'aurions pas pu dégager du lieu où ils se 
trouvaient.
Un stock de chêne qui peut laisser rêveur...
Le banc de sciage
       Dans cette même scierie, il m'arrive d'apporter des petites grumes de merisier ou de noyer données par 
des collègues de travail ou la famille.  Et quelques semaines plus tard, je reviens chercher mon arbre scié en 
planches pour un  prix modeste.
     J'ai appris ainsi, que même si l'amateur n'est  pas un gros consommateur de bois, il pouvait se créer un 
climat de sympathie auprès des propriétaires de petites scieries.
subsister de petits déchets issus du fil de fer servant à tenir les pointes en chapelet dans le chargeur de la 
cloueuse.

    
 Puis un jour, voulant des madriers économiques je me suis rendu à la scierie la plus proche. Et là, 
m'arrêtant songeur devant un chêne tordu et malgré tout, fraîchement scié en plateau, le tenancier des lieux me
le propose pour un prix dérisoire, trop content de s'en débarrasser.
Goûtant du vrai bois brut et pour un si petit prix, le stock épuisé, l'idée d'en retrouver ne me quitta plus.
La scierie ayant disparu, je dus en trouver une nouvelle 
(photographies de cette page) que je fréquente toujours 
20 années plus tard. 
      Puis c'est avec des morceaux de panneaux divers,  
vous savez, ces chariots (Caddies) remplis de chutes à 
raz bord et parfois proposés également en GSB pour 
débarrasser.
    Mais lorsque j'ai voulu faire une vraie table, des 
éléments de cuisine et autres petits meubles vernis ou 
peints, outre le contre-plaqué, j'ai dû me rabattre sur 
les planches de sapin rabotées, souvent composées 
d'une multitude d'éléments collés ensemble et là aussi 
trouvées en GSB. Décidemment incontournables…!
   Une fois délignées et les chants rabotés, j'avais des 
pièces de bois corroyées aux dimensions presque 
souhaitées.
    En période de "vaches maigres", j'ai aussi utilisé des
bois de palettes. Mais là prudence; outre le fait que ces
dernières sont difficiles à déclouer, il peut 
    Au début,  pour un modeste prix, le patron me 
préparait un lot de petits plateaux non calibrés 
fraîchement sciés que certains en auraient volontiers 
fait des clapiers à lapins. Je les mettais à sécher au 
fond de mon jardin avant d'en faire usage.

    Aujourd'hui, je suis plus exigeant et, me 
connaissant, le patron me laisse choisir seul mes 
plateaux dans son immense hangar.
    Autrefois, je pouvais y trouver du merisier, du 
noyer, de l'érable, mais la scierie s'est spécialisée 
dans le chêne, essence locale par excellence, mais 
c'est bien dommage.
    Au moment du déstockage des essences 
abandonnées, j'ai pu acheter une vingtaine de 
plateaux de merisier pour un prix sacrifié. 
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     Je dois cette rubrique à un visiteur de ce site qui m'en a suggéré l'idée: 
"comment s'approvisionner en bois ?"
     Question à laquelle je crains de ne pouvoir apporter LA réponse. 
Toutefois, je tente de donner quelques pistes; celles que je connais le mieux,
puisque ce sont… les miennes.
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      Partant du fait que c'est le contexte économique de ma situation d'alors qui me poussa dans mes débuts 
dans le bois, il me fallait trouver la matière première au plus juste prix.
Pourtant je crois me rappeler que c'est avec le latté acheté en GSB que j'ai fait ma première "bibliothèque".
Mes approvisionnements en bois
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Les copeaux de Jean-Marie