Toute la faïence est posée et les joints sont 
faits.
     La mise en place du meuble support du lave 
mains ainsi que ce dernier n'est qu'une 
formalité. On peut constater que l'on a trouvé 
un ensemble qui se loge exactement dans 
l'emplacement disponible.

      Après quelques menus travaux de 
préparations des fonds et peintures des 
tuyauteries les revêtements muraux sont collés.
      Ne reste qu'à trouver et poser le petit miroir 
qui va bien.
    Après traçage de la coupe d'onglet, le 
carreau est modérément serré dans la presse de 
menuisier. Le chanfrein peut ainsi être fait dans 
de bonnes conditions avec la râpe.
    Il y a 25 années, je faisais cette opération 
avec une râpe à bois, ce qui va bien aussi.

    Comme pour la salle de bain, une scie trépan
a été nécessaire pour la seule découpe 
circulaire inhérente à la prise de courant située 
au dessus du lave main.
    Maintenant  tout est en place pour recevoir les carreaux
de faïence.
    Pour l'occasion, j'ai ressorti le coffret acheté l'année 
précédente pour la salle de bain. Il est composé de scies 
trépan et d'une râpe. Tous ces outils sont à particules de 
carbure de tungstène.
    Malgré le prix modique 
(made in RPC...), j'ai pu en 
apprécier l'efficacité.
La râpe permet d'ajuster les coupes et de faire des 
chanfreins au niveau des angles saillants. En effet, j'ai 
toujours préféré  les raccords d'onglet aux baguettes 1/4 
de rond en plastique ou métalliques.
      L'espace restant entre le lave-mains et la 
cloison est comblé par une crédence se 
présentant sous la forme d'une petite "marche".
     Fort de ma première expérience dans 
l'utilisation de panneau type "wedi" ou "lux 
éléments" dans la salle de bain; ladite crédence 
est fabriquée dans les chutes de ce matériau.
     Bien moins audacieuse que l'habillage de la 
baignoire, la composition est assemblée au 
MAP. 
(photo ci-contre)  
       Ci-contre, la cloison de plaque de plâtre (ici 
"placostyl")
 a été égrenée, enduite et repeinte. Les 
conditions d'un  fond propre et solide sont désormais  
réunies pour continuer.
        Le meuble et le bloc vasque ne seront pas installés 
au fond de la niche. Il a donc fallu faire des supports en 
CP pour accrocher l'ensemble à 14 cm du fond.
      Voulant continuer mes travaux sur des bases saines, 
j'ai décidé de tout remettre en état.

     Là aussi je reprend un processus que j'ai eu 
l'occasion d'éprouver dans d'autres occasions en 
appliquant au pinceau, une peinture glycéro blanche, 
afin de durcir le carton.
Ce qui me permet d'effectuer un égrenage efficace après 
séchage. Ensuite, il faut ré enduire la partie abîmée et 
enfin remettre une bonne couche d'apprêt pour le décor 
final.
     Pour le coup, cette dernière opération a laissé un aspect 
pelucheux de la cloison. 
La peinture glycérophtalique passée 25 années plus tôt n'a pas 
créé l'écran escompté comme  sur le précédent projet. 
Peut-être avais-je trop tiré la peinture par économie ? 
Cela a provoqué l'arrachement de la première couche de 
carton des plaques de plâtre. Malgré tout, il n'y pas de trous.
       Le projet pensé et tous les matériaux réunis, la première 
étape consiste à déposer l'ancien lave-mains  après 
bouchonnage des tuyaux d'arrivée d'eau. 
      Puis la faïence est décollée à l'aide d'une truelle et d'un 
marteau. Technique éprouvée précédemment et qui me donne 
une relative satisfaction.
         En 25 années d'existence de la maison, seules les toilettes n'ont pas encore fait l'objet d'une "remise en 
forme". Pourtant c'est un lieu où l'on y passe un peu de temps et qui se doit d'être confortable. Nous y 
accordons la même importance que n'importe qu'elle autre pièce de la maison.
     Pour autant, les travaux projetés sont beaucoup plus légers que ceux entrepris pour la salle de bains. 
      Sont prévus les peintures et revêtements muraux ainsi que le changement du lave-mains qui, de plus, sera 
agrémenté d'un petit rangement. Hormis la faïence, tout a été acheté en GSB. 
    Coté planning, contrairement à salle de bains, rien ne presse.
    Cette rubrique concerne plutôt mes travaux en cours où le travail du bois y sera moins présent . Mais comme
je le faisais remarquer dans l'introduction de la rubrique "Trucs et astuces", le passionné dans travail du bois 
est avant tout un bricoleur et souvent un bricoleur dit "lourd".
   On entend par là, un bricoleur qui ose s'attaquer à des travaux pouvant aller jusqu'à l'aménagement  de 
combles, voir de la construction totale d'une maison et ce avec des compétences souvent analogues à celles 
des professionnels.
A ce niveau, le terme "bricoleur" ne me semble plus adapté.

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