Voilà le bateau est terminé. Mais il est bien connu que les maquettes sont des nids à poussière difficile voire 
impossible à déloger.  J'explore actuellement la conception d'une protection qui serait à la fois transparente et 
esthétique. Donc 
Le "Chébec" terminé 
Les gréements :

     Me voilà dans les dernières 
étapes de la construction de la 
maquette. Il faut préparer les trois 
vergues des voiles dites "latines".
    Chaque élément doit  d'abord être 
façonné jusqu'à l'obtention d'une 
queue de billard avec un méplat qui 
permet le collage cintré deux à deux.
On travaille sur une épure fournie 
dans le kit.
    Les voiles sont  amidonnées avec 
de la colle vinylique diluée à l'eau. 
Des bandes de renforts sont collées 
puis les surpiqûres sont réalisées à la
machine à coudre. Cette dernière 
opération est "sous-traitée" à ma 
soeur couturière.
   Enfin les voiles sont ligaturées sur 
les vergues ainsi que les accessoires.
     Ma première impression sur la complexité de la construction s'avère fondée. D'une part, parce que les 
éléments sont très petits, d'autre part il est important  de vérifier la façon dont les éléments suivants viendront 
     Parmis eux, il y a trois mats.
Ces mats, de section carrée et au nombre de trois, sont gainés 
au rabot. Le haut du mat central  se termine en section 
octogonale sur dix centimètres environ.
   La coque terminée, je 
peux immédiatement 
enchaîner sur la mise en 
place de tous les éléments 
"meublant" le pont.
Il y a des escaliers, des 
trappes et autres accès aux 
cales. Viennent ensuite les 
crochets, anneaux, taquets 
et les mâts sur leurs 
supports, puis enfin les 
canons.
Ces derniers sont posés 
après peinture des affûts.
     
    Tous ces petits éléments,
ayant préalablement reçus 
deux couches de vernis 
et/ou de peinture, sont 
positionnés et collés au 
vernis.
Les accessoires :

     Entre deux collages de 
bordages, je confectionne 
les éléments destinés à 
"meubler" le pont.  Hélas 
je ne connais pas leurs 
noms.  
     Puis il faut arrondir et 
ajuster les formes, les 
biseauter, les rendre 
parfois côniques, voire 
modifier un galbe afin 
d'épouser  une forme.
     Des carrelets 
deviendront des ronds le 
plus souvent en queue de
billard.  D'autres seront 
tronçonnés et façonnés 
de gorges, de boulles, de
pointes de diamant...
  

La coque, est maintenant
terminée et vernie. Je 
suis assez satisfait du 
résultat et je pense avoir 
réalisé le plus délicat.
se monter pour éviter les mauvaises 
surprises.
     Et puis, le fait que l'ensemble constitue
un kit, ne veux pas dire qu'il suffit 
simplement d'assembler les morceaux. 
    Le kit contient l'ensemble de la matière
première nécessaire à la construction de 
la maquette.  Et si  nombre de pièces sont
effectivement  prédécoupées, il faut 
commencer par suprimer les traces de 
bois brûlé dûes à la découpe laser. 
 assemblés par une charnière de 
toile et de la colle souple.
     Il suffit alors de raboter la 
partie émergeante jusqu'au 
support.
 ©
        Les lattes ou bordages qui composent le bordé sont 
cintrés sur le galbe de la coque. Ce galbe variant du pont vers 
la quille, on est amené à biseauter plusieurs lattes pour 
épouser le galbe.
        Demandant de la précision, je réalise cette opération avec 
un petit rabot. Je serre préalablement  la pièce à biseauter dans
un support articulé composé de deux feuillets de bois
    Après ponçage de la première 
couche, on est en présence d'une forme 
aux lignes très régulières; un  moule en 
quelque sorte.

    Sous les punaises et les bracelets de 
caoutchouc, latte après latte, la 
deuxième couche en noyer avance 
doucement. 
En effet il ne m'est guère possible de 
coller plus d'une latte à la fois et je dois 
attendre le séchage de chacune d'elle 
pour poser la suivante.
     Chaque latte doit être placée tout 
contre la latte précédente. De plus la 
deuxième couche doit bien plaquer la 
première afin d'obtenir une forme de 
lamellé/collé qui sera bien rigide.
Fabrication de la coque :

    Voilà bientôt deux mois que j'ai 
commencé. Les ponts sont terminés 
et vernis. La coque affiche désormais
sa gracieuse ligne.
     Cette dernière se compose de 
deux épaisseurs de lattes 
superposées. La première est en 
tilleul, la seconde est en noyer.
     Cette conception, nouvelle pour 
moi, doit présenter un intérêt que je 
devine.

Avant propos :
     Affecté d'une périarthrite de type "capsulite rétractile" à l'épaule gauche, j'ai été contraint d'arrêter tous travaux 
pendant plus d'une année. La construction de meubles fut donc suspendue durant cette période.
    Ainsi, je me suis  rabattu sur un loisir abandonné depuis 1983; la construction de maquettes de bateaux.
Le Chébec tel qu'il est présenté par le 
fournisseur du kit de construction    
Petits copeaux 2012
Mon choix de bateau :

     Parmi ce que le commerce propose en kit bois, j'ai 
choisi un petit voilier  : le Chébec.
      Le chébec ou chebek est un petit bateau 
méditerranéen. D'origine hispano-arabe, il sert pour le 
commerce ou la guerre. Très fin, il navigue à la voile et à
l'aviron. Il peut porter des canons sur ses flans, 
contrairement aux galères et il est gréé en trois-mâts avec
des voiles latines. Il est intensément utilisé aux XVIIe et 
XVIIIe siècles avant de disparaître progressivement au 
XIXe siècle. 
(wikipedia)

     Plusieurs marques ont ce bateau en catalogue. 
J'ai choisi le kit italien "AMATI" qui apparemment 
rassemble les qualités et la finesse que je recherchais.
     Première impression, il ne semble pas simple à 
fabriquer et je me pose bon nombre de questions à 
l'autopsie du kit. De plus la notice est... en italien ! 
      Néanmoins, ce n'est pas la première maquette que je 
fabrique, je suis donc assez optimiste.
Site optimisé pour Firefox sous windows
Les copeaux de Jean-Marie