En abordant ici le bois 
sous une toute autre 
discipline, je veux rendre un 
hommage posthume à un 
homme qui consacra près 
des vingt cinq dernières 
années de sa vie à sculpter 
dans le bois les souvenirs de
son enfance.
     Cette page ne témoigne 
que d'une petite partie de 
l'œuvre laissée par cet 
ouvrier du métal, que rien à 
priori ne prédisposait au 
travail du bois.
     Mon Grand-Père est né en
1889 dans le milieu paysan 
du département de l'Indre. 
Entre la garde des vaches et 
l'école buissonnière, il n'usa 
pas beaucoup ses fonds de 
culotte dans l'institution 
encore toute neuve de Jules 
Ferry.
   J'ai fait cette page, car de son vivant il aimait faire partager sa passion à ses nombreux visiteurs que ce soit à 
son domicile ou lors de quelques expositions villageoises.
Les petits copeaux de mon grand-père
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A mon Grand-Père, qui m'a tant appris... 
 Quelqu'un a dit : 
          
"Les gens qu'on aime ne sont jamais vraiment disparus, tant que l'on parle d'eux..."
      Heureusement, pendant ces quatre années, bien que 
blessé, la camarde ne voulu pas de lui – 
son frère n'eut pas 
cette chance – et, la paix revenue, il retrouva enfin la vie 
civile.
        Il rencontra celle qui partagea sa vie, elle aussi 
Berrichonne. Ils revinrent dans leur province natale où les 
années s'écoulèrent.
    La retraite le surpris alors qu'il était ajusteur-chaudronnier 
et préposé à la sécurité dans une usine de fonderie.
Peu après, ayant eu quelques problèmes de santé, il passa sa 
convalescence à monter des petites scènes de bois dans des 
bouteilles.
    Mais ce n'est qu'après ses soixante dix ans sonnés, qu'il 
passa le plus clair de son temps à sculpter, avec passion et 
poésie, ses souvenirs d'enfance dans un style naïf propre aux 
autodidactes. Les photos de cette balade parlent d'elles 
mêmes.
    Il nous quitta à l'âge de 92 ans, nous laissant 
d'innombrables scènes, témoignage d'une époque charnière 
entre deux siècles.
     Devenu un homme, il monta à Paris où il fit un apprentissage d'ajusteur. Son diplôme en poche, il travailla 
dans la mécanique auto encore naissante, puis aux tramways parisiens.
    A peine libéré de la conscription effectuée dans l'artillerie à Corcieux (Vosges), il fut rappelé pour faire celle 
qui devait être la « der des der »
    On utilisa d'abord ses talents de mécanicien puis il connut l'horreur dans les tranchées des Eparges comme 
téléphoniste, enfin on le muta dans l'aviation.
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Les copeaux de Jean-Marie